Et oui, cette interview de Benoit Raphaël sur Le Zephyr (qui se définit comme un slow media) est tout à la fois #Flippant, #Enthousiasmant et fait #RéfléchirEnsemble. Benoit Raphaël est le père des petits robots Flint
Pour lui, le monde est trop complexe pour que la parole reste monopolisée par les mêmes. Or c’est aujourd’hui un danger existant avec un « modèle vertical » de l’information et de sa consommation.
Qui existait avant :
…les gens étaient dans leur bulle d’info : quand t’étais de gauche, tu lisais Libé et tu regardais le JT de France 2, quand t’étais de droite, tu lisais Le Figaro et regardais le JT de TF1. Et le matin, tout le monde écoutait la radio, qui s’inspire des journaux.
Et qui existe aujourd’hui :
Aujourd’hui, sur internet, les médias bossent pour des robots. Ils écrivent comme Google le leur demande, ils font des vidéos comme Facebook le leur demande. Conséquence : les bulles d’info sont réapparues sous une nouvelle forme. Ce sont désormais des bulles “algorithmiques” : plus on like certains types de contenus, plus l’algorithme va nous en montrer, même si ce sont des fake news.
Tout ça, c’est #Flippant.
Ces constats et cette envie de sortir de cette verticalité guident tous ses projets. Son objectif est de permettre au plus grand nombre d’accéder à l’info. Dans toutes les entreprises média où il est passé, il a développé un “journalisme utile qui trouve des solutions, des solutions plutôt que de se focaliser sur les problèmes. Et, surtout, qui engagent les gens dans une démarche active”.
Je suis persuadé que le journalisme de solution peut radicalement changer l’esprit des gens.
Et ça, c’est #Enthousiasmant.
Pour Benoit, l’avenir des médias repose sur la proximité, sur le local. Avec des journalistes qui prennent le temps d’aller sur le terrain et donnent aux citoyens les outils pour exercer leurs droits et utiliser leur pouvoir. Seulement, pour utiliser ces nouveaux outils, le citoyen a besoin de connaissances.
La prochaine mission du journaliste ne sera plus seulement d’informer, mais de conseiller et de former les lecteurs au monde qui vient. Je le répète : les médias sont les nouvelles écoles.”
Dans son projet actuel, les robots Flint, il met l’Intelligence Artificielle au service du citoyen pour filtrer l’information et lui donner les moyens de cibler l’information qu’il juge pertinente. Flint ne décide pas pour le lecteur. Il apprend du lecteur et lui envoie la sélection d’informations par email.
Cette newsletter, je la vois comme un petit sanctuaire de savoir personnel.
Ce projet Flint est super intéressant à suivre et à tester. Je t’invite à devenir toi aussi éleveur de robot
Parce que ça, ça nous permettra de #RéflechirEnsemble
J’élève plusieurs robots sur le thèmes du Social Selling, de l’Employee Advocacy, de l’email marketing, de l’influence professionnelle, de l’Intelligence Artificielle, des biais cognitifs, de la collapsologie.
J’ai d’ailleurs ouvert les abonnements à Socsel parce que je le trouve assez mature pour qu’il partage sa sélection hebdomadaire.
Pourquoi autant de robots ?
Certains m’accompagnent professionnellement. Ils participent à ma veille pour répondre à mes besoins et ceux de mes clients, alimentent mes publications et me permettent de construire, entre autres, chaque semaine cette newsletter.
D’autres sont là pour alimenter ma réflexion sur des sujets qui m’intéressent.
Tous me sortent de mes bulles d’information. Parce que je n’aspire pas à avoir raison, je souhaite simplement être utile.
Benoît Raphaël : « Les médias de demain seront des écoles » — www.lezephyrmag.com
Juriste de formation et journaliste par vocation, le Grenoblois a toujours défendu la même conviction : “Il faut horizontaliser l’information le plus possible.” Toujours. “Le monde est trop complexe pour que ce soient toujours les mêmes qui parlent.
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