Voici 3 exemples d’email intéressants à analyser.
Un pré-requis
Mettons nous à la place du lecteur. C’est à dire à la place du consonaute qui aura décidé d’ouvrir votre email pour prendre connaissance de votre contenu.
Une question
Avez vous prévu que votre prospect (ou client, enfin celui dont vous espérez tirer un substantiel revenu en euros) bloque les images de votre email ?
Pardon, je vais tourner ma phrase autrement en vous recommandant plus d’empathie.
Mettez vous dans les conditions cognitives de vos destinataires.
Votre envoi est il adapté à leur comportement ?
Quel est le contenu auquel j’ai accès quand je bloque les images ?
Quel message compréhensible va me séduire pour m’inciter à cliquer et poursuivre la conversation ?
Exemple d’email de Carrefour Alimentaire
Le pire qu’il soit possible de faire : aucun texte, aucune image.
Rien n’est accessible.
Que doit on en penser ? Faut il télécharger les images pour savoir si c’est un « bon » message ?
Dans ce cas précis, je dépense de l’énergie pour répondre à des questions que je ne devrais pas me poser. Cette énergie ne sera plus disponible pour me concentrer sur la vraie valeur du message : son contenu.
Exemple d’email : annoncesjaunes
Voilà un email qui donne de plus d’information, bien que les images ne sont pas téléchargées.
Le texte de l’attribut ALT de la balise IMG est renseigné.
L’attribut alt sert à décrire une image non visible. C’est une aide à la compréhension de l’image. Elle sert aussi à comprendre le message quand les images sont bloquées.
Le texte est cependant trop succinct, limité à un ou deux mots. Il manque de précision. Il ne permet pas de comprendre entièrement l’image et de décider de cliquer ou pas. Il donne juste une indication.
Si le terme est trop générique, il induit une question. Ce n’est pas de la bonne énergie dépensée.
Par exemple : télécharger l’application, c’est une description de l’image ou une action qui lance iTunes ?
Exemple d’email : la MAIF
Bien que certaines images restent sans aide textuelle, l’ensemble de l’email est lisible.
L’accès à toute l’information pertinente est possible, rendant le téléchargement des images « inutile » pour décider de prolonger la conversation.
Pas de perte de temps, pas d’énergie gaspillée.
Certainement le meilleur exemple d’email sur les 3 que je vous recommande de prendre en considération pour vos propres campagnes d’email marketing.
Une enquête rapide pour terminer
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Salut Bruno,
Je ne considère pas vraiment cela comme de l’empathie, mais simplement comme de bonnes pratiques emailing.
Les images étant bloquées quasi systématiquement, si tu ne renseigne pas les alt, tu perds en délivrabilité.
En plus quand le destinataire ouvre son mail, il n’a qu’un grand mail blanc qui ne le renseigne pas sur le contenu et le réflexe qu’il a c’est de penser que c’est de la pub (a raison !)
Par empathie et user centric, je vois plutôt une écriture du mail avec du texte conditionnel comportemental. Là tu colles à ce qu’attends ta cible.
Je suis entièrement d’ accord avec toi. La réalité est que « bon sens » et « bonnes pratiques » restent souvent absents
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