Hier, je tombe sur un article publié sur Pulse qui présente des statistiques de consultations très flatteuses. 6 594 like, 329 commentaires et 4 419 partages. Respect, que ce soit en natif ou parce que Pulse l’a mis en avant, ces chiffres sont impressionnants sur la plate forme de publication de LinkedIn.
Le sujet est d’actualité, le titre m’inspire et je lis l’article.
Bien écrit, intéressant, j’ai un avis plus que positif sur l’auteure (il s’agit d’une femme). En toute fin d’article, cette dernière site sa source. Cool, elle est transparente.
Donc moi, je vais voir la source. C’est un mélange de curiosité et d’intérêt professionnel qui me fait cliquer : j’aime découvrir comment les rédacteurs travaillent à partir d’un document de base. L’article qui l’a inspiré est paru sur Slate. Enfin « qui l’a inspiré », je devrais écrire « inspiré à voler le contenu ».
Je vous laisse lire la source ci-dessous. Ne perdez pas trop de temps si vous avez lu l’article sur Pulse.
C’est un copier / coller de l’article original.
Du mot pour mot. Sur le coup, j’ai eu un sentiment très désagréable. Déjà de m’être fait avoir ! Le capital social du membre LinkedIn est redescendu au néant. Je ne la connais pas et l’effet négatif via cette première rencontre est sans appel. Et ce n’est pas que la première impression soit ou ne soit pas la bonne. Sur les réseaux sociaux, d’autant plus sur les réseaux sociaux professionnels, ce sont via ces derniers que se fait la première impression. Normalement, elle devrait donner envie d’aller plus loin (professionnellement parlant, c’est pas Meetic ni Tinder sur LinkedIn).
Après, je me suis posé pleins de questions :
- Comment peut elle s’autoriser à piller le contenu d’un autre média ?
- Comment Pulse ne peut il pas se rendre compte du duplicate content ?
- Comment Slate ne l’a pas vu ?
- Et les lecteurs (les milliers de like, partage) ont ils réalisé qu’ils participaient à ce détournement de contenu ?
Certes, vous me direz que cela participe à la visibilité du contenu. Mouais. L’auteur original du contenu n’est même pas cité.
Alors, pour vous, c’est du vol ou pas ? Regardez vous l’article d’origine quand il est précisé pour évaluer la capacité de l’auteur à s’inspirer d’un autre contenu ?
Le procédé est étonnant en effet. Habituellement les voleurs de contenu ne citent pas leur source (pour ne pas se faire griller). Là je ne sais pas si elle assume totalement ce copier coller ou si elle ne se rend pas compte que ce n’est pas éthique. Malheureusement sur le Web le vol de contenu est courant et il est très difficile de s’en prémunir. Toi-même, prends-tu le temps de rechercher des « empreints » de ton contenu sur le Web ? Et si oui que fais-tu quand tu en trouves ? Personnellement je ne m’en occupe pas (peut-être à tort). En tout cas merci pour cet article
J’ai une étudiante algérienne qui a utilisé un de mes articles pour introduire son mémoire… Et quand je dis utilisé, c’est pratiquement mot à mot. Je ne sais d’ailleurs pas trop quoi en penser. C’est de l’admiration ou un détournement de propriété intellectuelle ?
FredericValluet bonsoir Frederic
Désolé je ne vois ton commentaire que maintenant.
Je penche sur le detournement 🙂
Clacla Bonsoir
Je ne vois ton commentaire que maintenant et m’en excuse. Assumer le vol ouvertement et publiquement me semble bizarre. Si je fais de la curation je cite l’article d’origine. En général, je crée mon contenu en m’inspiratn de ma veille, de mes discussions, de retour d’experience client ou prospect.