Nous devons raisonner mobile avant tout car le consommateur a muté. Son génotype contient désormais le mobile comme part intrinsèque de sa vie. Il ne nait pas encore équipé de la technologie. Très vite il prolonge sa main d’un smartphone lui donnant accès au monde entier. Une étude du cabinet Gartner publiée en aout de cette année révèlent des ventes mondiales de smartphones en hausse de 46,5% sur un an, dépassant les ventes de téléphones portables ordinaires pour la première fois au deuxième trimestre.
Les téléphones multifonctions ont tiré le marché des mobiles dans le monde, qui a augmenté de 3,6% sur cette période pour atteindre 435 millions d’unités. Les smartphones, qui permettent d’accéder à internet, ont représenté 51,8% des ventes d’appareils de téléphonie mobile au deuxième trimestre, avec 225 millions d’unités. Il ne s’est vendu dans le même temps que 210 millions de téléphones simples, soit une baisse de 21% sur un an.
Qu’est ce que cela implique pour les marketeurs ?
Si l’accès au web devient mobile, il devient indispensable que ses points de contacts et de conversations s’adaptent aux usages. Les réseaux sociaux sont la locomotive de cette mobile attitude : 70% des utilisateurs Facebook aux US et 60% des utilisateurs Twitter se connectent via leur mobile. Les sites web doivent donc suivre le rythme et disposer d’un équivalent mobile (webapp ou application) ou être responsive design.
L’infographie de UnifiedSocial présente des statistiques particulièrement intéressantes pour bien prendre la mesure des changements. Car les comportements sur mobile diffèrent de ceux sur un ordinateur, notamment pour le volet social des consommateurs. Ils cherchent plus, sont plus fréquemment présent, interagissent et partagent d’avantage.
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